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PIERRE-YVES MAILLAIRD, QU'AVEZ VOUS FAIT DE VOS IDÉAUX DE JEUNESSE???
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Cette image a déjà été publiée. J'aurais pu en faire une autre mais elle va si bien avec les réflexions que j'aimerais partager ce soir avec vous...
Oui cette image a déjà été utilisée pour un précédent billet et même un autre...
(N.D.L.R: les liens de ces deux billets ont été désactivés durant la fermeture de la plateforme Bleublog. Je n'a pas eu le courage de les rechercher et de les mettre à jour...Vous me pardonnerez... ;-) )
Ces deux billets d'archives parlaient des attaques du milieu politique, et Monsieur Maillard, déjà, utilisait les vocables affreux de droit d'exception...
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J'écris ces lignes en écoutant l’œuvre magistrale de Roger Waters, The Wall, qui avait tout dit...
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Est parue dans l'AGEFI du 8 avril 2013 une interview de pierre-Yves Maillard dont vous trouverez retranscription intégrale dans les pages de ma chère Voisine.
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On y découvre quelles sont les ambitions d'une personne qui a forcé le respect par sa droiture et son investissement personnel dans le syndicalisme.
8 ans de pouvoir ont, semble-il, émoussé ses engagements premiers, à moins qu'ils n'aient été corrompus (au sens littéral du terme, s'il vous plait) par ce périlleux exercice qui a brulé les ailes aux plus valeureux et aux plus vertueux.
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Le masque de Monsieur Maillard est tombé.
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Sans fard , il partage sa vision du remodelage démocratique nécessaire, selon lui, pour mener à bien la décision du Conseil Fédéral de sortir du nucléaire, décision prise dans un climat émotionnel suite au drame japonais et à l'accident nucléaire majeur de Fukushima.
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On peut lire dans cet excellent courrier de Saint-Brais, la réponse faite à de tels propos. Une lecture INDISPENSABLE...publiée en page 2 de l'Agefi du 10avril 2013!
Je n'ai rien à ajouter. J'adhère complètement à cette vision des choses.

Juste une question: je me demande ce que penserait le Monsieur Maillard de 1998 des positions qu'il défend aujourd'hui? Quelle infinie tristesse que de renier les valeurs auxquelles on tenait probablement le plus dans sa jeunesse. C'est aussi se renier soi-même.
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POUR DES POLITICIENS QUI DOIVENT RENDRE DES COMPTES
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Ceci est dit et Monsieur Maillard est un grand garçon: je lui laisse la responsabilité de ses paroles. Aussi je ne m’apitoierai pas trop longtemps sur sa fraicheur perdue.
24Heures du jour (version papier) reprend ces déclarations et miss sig participe à la curée en joignant sa voix à ceux qui aimeraient voir arriver des restrictions de démocratie pour imposer leurs vues et réduire au silence ceux qui ne pensent pas comme eux.
Des choses semblent se mettre en place en coulisse et on pourrait bien voir sortir du chapeau de soit-disant démocrates, un rouleau compresseur destiné aux futurs riverains de machines.
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Une démocratie qui doit utiliser de tels moyens pour "avancer" est une démocratie en danger.
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Mais s'il fallait changer quelque chose dans notre démocratie ce serait ceci: disposer enfin d'un outil constitutionnel et juridique qui obligerait les décideurs de ce pays, politiciens et/ou industriels, à répondre des conséquences de leurs actes et de leur décisions.
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Que Mesdames Leuthard et de Quattro, parmi d'autres, qui mènent avant ces programmes...Que Monsieur Maillard, qui est tout de même ministre de la santé et qui fait la sourde oreille lorsqu'on attire son attention sur les problèmes sanitaires que causeront ces machines implantées beaucoup trop près des maisons...Ou que ces promoteurs qui amènent leurs centrales et s'en vont les poches remplies...
Oui que tous ces gens-là aient des comptes à rendre et qu'ils assument la facture sociale, sanitaire et environnementale de leurs actions.
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Que l'on ne puisse plus faire acte de déni social impunément, a fortiori losque l'on est un ministre de la santé et que l'on est sensé prendre soin de celle de ses concitoyens qui l'ont élu!...
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A suivre...
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